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Comment Convoquer et Réussir votre Assemblée Extraordinaire de Copropriété?

Comment Convoquer et Réussir votre Assemblée Extraordinaire de Copropriété?
L’assemblée extraordinaire de tout savoir sur l’assemblée extraordinaire de copropriété et savoir la révision nécessaire du règlement de copropriété, ou des enjeux financiers significatifs. Pour pouvoir convoquer une telle réunion, le syndic de copropriété ou un quart des copropriétaires doit soumettre une demande formalisée. Il est essentiel de respecter un délai de convocation, d'émettre une convocation à l'assemblée par lettre recommandée et de définir clairement l’ordre du jour. La convocation doit parvenir aux destinataires dans un délai légal, permettant aux copropriétaires de s'organiser pour être présents ou représentés lors du vote.

 

L'ordre du jour doit lister de manière exhaustive tous les points sujets à délibération, pour que les copropriétaires puissent se préparer en conséquence. Chaque point devra être accompagné de documents justificatifs lorsque cela est pertinent, comme des devis pour des travaux ou des analyses juridiques pour des modifications de réglementation. La convocation doit également stipuler s'il convient d'une assemblée exclusive aux copropriétaires ou si les locataires seront informés des décisions prises. Ces procédures sont encadrées par la loi et doivent être suivi à la lettre pour éviter la nullité des résolutions adoptées.

 

La procédure légale pour convoquer les copropriétaires

La convocation des copropriétaires est une étape formelle encadrée par des règles strictes pour garantir la légitimité de l’assemblée extraordinaire. La législation impose l'envoi de la convocation par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins quinze jours avant la date prévue pour l'assemblée. Cette grandeur de préavis peut toutefois varier en fonction de la nature des décisions à prendre. Il est crucial que cette convocation contienne des informations précises telles que la date, l'heure, le lieu de l'assemblée ainsi que l'ordre du jour détaillé.

 

Si c'est le syndic de copropriété qui prend l'initiative de la convocation, il doit s'assurer que toutes les formalités sont respectées car la moindre omission peut entraîner l'annulation des décisions prises. Certains copropriétaires peuvent aussi demander la tenue d'une assemblée, pour cela une lettre signée par au moins 25% des voix du syndicat des copropriétaires doit être adressée au syndic. Le syndic dispose alors d'un délai de huit jours pour répondre à cette demande. En cas de non-réponse ou de refus, les copropriétaires peuvent saisir le tribunal pour désigner un mandataire qui convoquera l'assemblée.

 

Organisation et gestion des votes en assemblée extraordinaire

Lors de l’assemblée extraordinaire de copropriété, chaque copropriétaire dispose d'un nombre de voix proportionnel à sa part dans la copropriété. La gestion des votes est cruciale, puisque la validité des décisions repose sur le respect des quorums et des majorités requises. Il existe différentes majorités : la majorité simple, la double majorité ou l'unanimité, en fonction du type de décision à prendre. Par exemple, des décisions concernant des travaux affectant la structure de l'immeuble ou des changements significatifs dans les parties communes nécessitent souvent une majorité renforcée.

 

  • Préparation des bulletins et modalités de vote.
  • Rôle du président de séance et des scrutateurs pour comptabiliser les votes.
  • Importance de la feuille de présence pour certifier la représentativité de l'assemblée.
  • Procédures pour le vote par correspondance ou par procuration, pour les copropriétaires absents.
  • Conservation des archives des votes et des décisions en cas de contestations.

 

Le conseil syndical peut également jouer un rôle de surveillance lors du processus de vote, assurant ainsi une transparence dans les decisions prises. En cas de contestation, les courriers et les procès-verbaux sont des éléments de preuve indispensables, et donc la méthodologie de vote doit être irréprochable.

Résolution des urgences : quand tenir une assemblée extraordinaire ?

L'urgence est souvent le moteur principal poussant à la convocation d'une assemblée extraordinaire. Cette urgence peut résulter de situations critiques telles que des sinistres, des défaillances structurelles mettant en danger la sécurité des résidents, ou des changements soudains dans la législation qui affectent directement la gestion de la copropriété. En de telles circonstances, il est impératif d'agir rapidement, mais sans jamais négliger l'aspect légal des convocations et des décisions à prendre.

 

Les situations d'urgence qui peuvent requérir une assemblée extraordinaire incluent:

 

  • Fuites ou dommages sérieux à la structure de l'immeuble nécessitant des réparations immédiates.
  • Impératifs de mise aux normes de sécurité ou d’accessibilité.
  • Obstacles légaux ou administratifs impactant la propriété ou la gestion de l'immeuble.

 

Dans ces situations, non seulement le syndic mais aussi le président du conseil syndical jouent un rôle de premier plan pour assurer une réponse coordonnée et efficace.

 

Rédaction du procès-verbal et communication des décisions

La rédaction du procès-verbal est le reflet fidèle de ce qui s'est déroulé durant l'assemblée extraordinaire. Le procès-verbal doit inclure des informations détaillées telles que la liste des présents et représentés, le détail des débats, les résolutions votées, et le résultat des votes pour chaque question, majorité et quorum atteints. Il est généralement rédigé par le syndic de copropriété est un jalon essentiel dans la vie d'une copropriété, surtout lorsqu'il est impératif de prendre des décisions importantes hors du cadre des réunions annuelles habituelles. Qu'il s'agisse de travaux urgents, de modifications du règlement de copropriété ou de toute autre situation exceptionnelle, savoir convoquer et mener à bien une [...]

Assurance-vie : comment choisir le contrat en concordance avec vos besoins ?

la sélection de votre assurance-vie.

 

Définir vos objectifs et votre horizon de placement

Avant de vous lancer dans les comparatifs, définir vos objectifs ainsi que votre horizon de placement est le point de départ dans vos démarches. Souhaitez-vous un placement à court ou à long terme ? Avez-vous comme objectif de protéger vos proches en cas de décès ?

 

Évaluer votre profil de risque

Votre profil de risque est un paramètre à mettre en avant dans le choix de votre contrat. En effet, celui-ci propose non seulement des fonds garantissant votre capital, mais aussi des supports plus dynamiques, vous exposant à des risques avérés en cas de mauvaise conjoncture.

Êtes-vous plutôt prudent et recherchez-vous la sécurité d'un fonds en euros ? Ou, à l’inverse, donnez-vous la priorité à des potentiels de gains élevés ? Cela implique une part de risque plus importante pour obtenir du rendement.

Déterminer votre profil de risque vous permet ainsi de sélectionner des contrats d'assurance-vie en adéquation avec ces paramètres susmentionnés. Planifiez d'examiner à la loupe les différents supports proposés par le contrat, de même que leurs rendements potentiels. Rappelons que ces supports sont les fonds en euros, pour garantir votre capital, et les unités de compte (UC) qui sont assortis à des rendements attractifs en contrepartie de risques élevés.

 

Comparer les différents contrats

Une fois vos objectifs et votre profil de risque définis, il est temps de comparer les différents contrats disponibles sur le marché. Plusieurs variables sont à mesurer  :

  • les frais, sachant que ceux-ci sont prélevés sur vos sommes capitalisées. Il s’agit de frais d'entrée, de gestion, d'arbitrage, et si vous destinez votre assurance-vie pour préparer votre retraite, prévoyez aussi d’endosser les frais de conversion du capital en rentesL'assurance-vie est un placement financier à succès et faisant partie intégrante des portefeuilles de nombreux épargnants. Cependant, avec la multitude d’offres disponibles sur le marché, choisir le contrat qui correspond le mieux à vos besoins requiert une analyse affinée. Voici quelques conseils pour vous guider dans la sélection de votre assurance-vie.   Définir vos objectifs et votre horizon de placement Avant de [...]

Location meublée et obligations comptables : quelles contraintes en LMNP et LMP ?

l’immatriculation de votre LMNP ou LMP.

 

Les conseils d’un expert-comptable pour le passage de LMNP à LMP

Outre les recommandations relatives à l’optimisation fiscale de votre investissement, l’expert-comptable pourrait aussi vous conseiller sur la nécessité de passer du statut de LMNP à celui de LMP. Ce toujours afin de bénéficier des meilleures conditions en matière de fiscalité.

Lorsque vos recettes locatives dépassent les 23 000 euros par an, il est en effet plus intéressant de devenir loueur en meublé professionnel. Vous pouvez alors déduire davantage de charges et imputer le déficit foncier sur les revenus de manière illimitée. Vous pouvez aussi bénéficier du régime des plus-values professionnellesQue vous soyez un loueur en meublé non professionnel (LMNP) ou un loueur en meublé professionnel (LMP), vous êtes soumis à des obligations comptables. Votre activité est en effet de nature commerciale, vous faisant revêtir le statut de micro entrepreneur, puisque vous percevez des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) – vos revenus locatifs. Toutefois, dans quels cas les obligations comptables sont-elles facultatives ?   Deux [...]

Entrepreneurs et professions libérales : comment réinvestir votre trésorerie excédentaire au moyen des SCPI ?

réinvestir dans de nouvelles SCPI, que ce soit en usufruit ou en pleine propriété.

 

Pourquoi les SCPI en usufruit pour les personnes morales ?

Outre les avantages financiers au niveau des prix dont jouissent aussi bien l’usufruitier et le nu-propriétaire, la souscription en usufruit permet de défiscaliser. Du point de vue comptable, l’usufruit est enregistré au bilan en tant qu’immobilisation incorporelle. Les parts de SCPI en usufruit perdent de leur valeur à la fin du démembrement et font ainsi l’objet d’une dotation aux amortissements. Celle-ci est déductible des résultats imposablesQue vous soyez une personne physique ou morale, les sociétés civiles de placement immobilier sont d’excellents placements à intégrer dans votre portefeuille afin de profiter de tous les avantages qu’elles proposent sur le long terme. Intéressons-nous de plus près à la pertinence des SCPI pour les personnes morales, telles que les entrepreneurs et les professions libérales. Ces placements pierre-papier peuvent en effet [...]

Placement SCPI : comment les investisseurs sont-ils engagés dans les AG ?

Les SCPI distribuent des revenus locatifs qui proviennent de l’exploitation d’un parc immobilier. Pour cela, elles font appel au grand public afin de financer l’acquisition immobilière et ce, via la souscription aux parts émises sur le marché primaire. Cependant, les fonds injectés par les investisseurs ne sont pas les seuls destinés à financer la constitution du patrimoine de la SCPI. Cette dernière a également recours au prêt auprès d’un organisme de crédit.

Les investisseurs décident alors du montant des emprunts au cours de l’AG, sachant qu’il s’agit d’un endettement et donc du passif du patrimoine de la SCPI, ce qui peut générer des répercussions sur les dividendes.

 

La décision sur le montant des dividendes à distribuer

Les associés décident du montant des revenus locatifs à distribuer. Rappelons que les loyers collectés ne sont pas immédiatement convertis en dividendes. Ceux-ci sont déduits des commissions de la société de gestion, de même que des éventuelles provisions, qui sont les reports à nouveau (RAN) et les provisions pour gros entretiens (PGE). C’est au cours de l’AG que les associés décident du montant à affecter à ces compartiments.

De même, les risques locatifs ont une incidence sur la gestion des loyers, ainsi que l’évolution des marchés immobiliers. Ce qui génère une variation du montant des dividendes, à la hausse comme à la baisse, et à l’issue de la décision des actionnaires.

 

La nomination des acteurs intervenant dans le contrôle des SCPI

C’est aussi au cours de l’AG que les associés désignent les intervenants ayant pour mission de contrôler les comptes de la SCPI. Il s’agit, entre autres, des commissaires aux comptes. Par ailleurs, le patrimoine immobilier fait l’objet d’une évaluation chaque année, et celle-ci est réalisée par un expert dédié à cet effet. Ce dernier est alors désigné au cours de l’AG.

Les autres votes portent sur la nomination des membres du conseil de surveillance et qui font partie des associés eux-mêmes. La mission de ce conseil est d’assister la société de gestion et de contrôler le pilotage de la SCPI, conformément aux recommandations de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le but est de protéger les investisseurs de tout éventuel abus. Le mandat des membres du conseil de surveillance est de 3 ans renouvelables.

 

Les autres questions abordées au cours de l’AG

D’autres questions sont traitées au cours de l’assemblée générale, telle la décision d’augmenter le capital social statutaire. Idem en ce qui concerne une éventuelle revue à la baisse de ce capital social. La modification des statutsL’investissement SCPI est destiné à tous, particuliers comme professionnels, dans le but de générer des revenus complémentaires provenant de l’exploitation immobilière. Dès lors que vous souscrivez à ces placements pierre-papier, vous revêtez alors le statut d’associé, d’où votre implication dans les assemblées générales (AG) organisées par la société de [...]

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